Vos messages d'espoir : des histoires émouvantes

Raconter votre histoire le plus fidèlement possible reste la chose la plus importante pour moi. Ces humains et chevaux vivent et partagent de grandes histoires. Découvrez-en aujourd’hui quelques-unes à travers ces anecdotes. Qu’ils soient passés devant mon objectif ou non, j’ai espoir de pouvoir ainsi relayer à travers le vécu de ces êtres vivants, un message d’espoir.

Je vous donne la parole…

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MARIE et KAWET

“En vingt ans de vie commune j'ai plein d'anecdotes avec Kawet mais dur d'en choisir une seule...

Celle qui me reste en tête là tout de suite quand je regarde les photos, c'est Noël 2019. Je rentre de chez mon père, coup de fil de la gérante des écuries "Marie, Kawet est en coliques". Arriver à Toulouse, repartir aux écuries dans la foulée, véto, le couperet tombe : impaction de la courbure pelvienne avec déplacement du côlon.

LA question angoissante du veto: une chirurgie est elle envisagée? Non. A 26 ans, je ne me vois pas lui faire subir une anesthésie et une telle convalescence, ça fait depuis ses 20 ans que j'ai décidé que si ce moment venait, je ne serai pas égoïste à lui faire subir ça avec le peu de chances que cela aboutisse à cause de son âge. La véto me donne raison.

Après 4 jours de perfusions à la maison faites de hauts et de bas, et surtout de nuits blanches glaciales, on finit par l'emmener à la clinique du cheval. Il y restera 12 jours. J'irai le voir tous les jours, pour moi, pour lui, pour lui montrer que tant qu'il lâche pas je ne le lâche pas non plus. Il aura passé 11 jours sans manger et aura perdu plus de 100kg. Il a les yeux jaunes de cette diète forcée. Mais il a toujours cette étincelle dans les yeux et quand je le marche, il est là, et il me dit qu'il tient.

Quand la veto finit par décider de le réalimenter, les intestins sont toujours déplacés. Mais "soit la reprise du transit finit de les remettre en place, soit...." On ne va pas penser à ce soit là. Ça a marché. Le 12 janvier, je ramène Kawet aux écuries. Il se retape pendant le 1er confinement grâce aux bons soins d'Audrey et de la bonne herbe de printemps. Je savoure d'autant plus les moments avec lui, et les souvenirs comme ceux que tu m'as offerts, que je suis passée si près de le perdre.

Pour suivre leur histoire : ici

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Marianne et Tijuana

Vendredi 17 avril au matin, après moultes péripéties, et en plein confinement, je pars direction mon ancien centre équestre. La raison ? La visite vétérinaire d'achat de la jument de club qui m'a le plus marqué dans ma vie.

(Contexte) Elle s’appelle Tijuana. Je la connais depuis 10 ans (soit depuis ses 4 ans) et elle a été débourrée par ma coach. Ensemble, on a fait nos premiers concours. Puis on a commencé des saisons pour faire 2 fois les championnats de France. A côté de ça, on a fait les 400 coups.

Arrivée au club, le gérant est encore à cheval. Je vais donc chercher Tijuana. Et là, alors que cela fait 6 mois que je ne l'ai pas vue, 1 mois et demi qu'elle n'a pas vu d'humains, hormis pour vérifier que tout va bien et nourrir, en rajoutant le fait qu'elle n'a jamais vraiment été très "facile" a attraper, elle se tourne vers moi et me regarde tranquillement approcher.

(Contexte) On est loin de la toute première fois où ça avait été une catastrophe : une demi-heure pour l'attraper au pré et la seule fois où je suis descendue d'un cheval pour que ma coach la monte car je ne m'en sortais pas...

La visite vétérinaire étant bonne, je conclus son achat. Et l'après-midi, elle arrive chez des amis pour que l'on puisse écrire la suite de l'histoire !”

Pour suivre leur histoire : ici

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JULIE ET TARMAC

“Tarmac était un poney de club qui « faisait tomber tout le monde »... il était donc le vilain petit canard de tous. Avant de l’adopter, j’ai cherché à comprendre pourquoi il avait cette réputation et à régler le problème par une approche éthologique et juste. Première fois sur son dos : galop super (il m’a fait tomber sous son charme pour que je ne le lâche plus le coquin). Les autres fois : coups de cul mais pas de galop.

Finalement, il est presque aveugle (borgne et cataracte) et cela explique beaucoup de choses, dont ce comportement. Qui court avec les yeux bandés et quelqu’un sur son dos ? Personne, et certainement pas lui !

Maintenant avec de la confiance, il y arrive, les yeux fermés. C’est une belle victoire, et c’est grâce à ce « souci » que j’ai pu le rencontrer et lui offrir la vie qu’il mérite. Il m’a fait me remettre en question, a remis toutes les bases que j’avais pour repartir de 0 et le connaître avant tout, mais surtout qu’il me connaisse, et m’a fait comprendre que quel que soit le handicap, tout est possible.”

Pour suivre leur histoire : ici et ici

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